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Affichage des articles du janvier 29, 2012

Nostalgie.

Avec en bruit de fond la voix off du narrateur / personnage central du film, c’est une bouffée de tendresse mêlée d’émotions délicates ou au contraire intenses qui m’a accompagnée tout au long de « 588, rue Paradis ». Je ne suis pas arménienne, mais je me suis reconnue dans bien des aspects de ce film. La voix off m’entraîne vers mon propre passé, mes petites bassesses, mes pudeurs, mes espoirs de jeune fille, et mes remords, aussi. J’avais déjà vu ce film, mais l’émotion ressentie la première fois est accrue, puisqu’il était passé à la télé il y a plusieurs années et que depuis, le temps aidant, je me retrouve plus âgée et dans la même configuration : mon père décédé, ma mère vieillissante, toujours enjouée, prévenante et protectrice. Même maintenant qu’il s’est terminé, les larmes continuent de couler sur mon visage, et la boule dans ma gorge ne me permet pas de respirer comme d’habitude. Nostalgie, quand tu nous tiens ! Tout comme l’auteur, je suis sans doute trop attachée au pas